🚨🇬🇧 Le Conseil des députés des Juifs britanniques réagit à l'article diffamatoire paru dans The Lancet . En voici la traduction de cette lettre adressée à Richard Horton, Editeur du célèbre journal, et signée par Andrew Gilbert, vice président du Conseil des députés des Juifs britanniques :
Monsieur,
Nous sommes indignés qu'une revue aussi prestigieuse que le Lancet ait publié une lettre non évaluée par des pairs (Counting the Dead in Gaza : difficult but essential) contenant des affirmations totalement infondées sur le nombre de morts à Gaza.
Vous deviez savoir que cette lettre serait largement mal interprétée, ce qui a conduit à de nombreux rapports selon lesquels le Lancet lui-même a déclaré ce chiffre comme étant un fait. En l'espace de quelques jours, nous avons vu quadrupler le nombre de morts à Gaza, sur la seule base d'une lettre que vous avez jugé bon de publier. Nous notons que le Dr Peter A. Singer, ancien conseiller spécial du directeur général de l'OMS, a déclaré à propos de cette lettre qu'"il n'y a pas de nouvelles données ici". Il s'agit d'une méthode qui consiste à prendre un chiffre peu fiable et à le multiplier par un autre chiffre peu fiable pour obtenir un chiffre peu fiable encore plus grand".
La situation tragique à Gaza est indéniable. Le Hamas l'a précipitée avec ses attaques terroristes du 7 octobre, au cours desquelles 1 200 personnes ont été assassinées et plus de 200 otages ont été pris, dont beaucoup sont toujours portés disparus. Depuis, il utilise la population civile de Gaza, le territoire qu'il contrôle depuis près de 17 ans, pour se cacher pendant qu'il mène la guerre contre Israël. Bien que nous ne prenions certainement pas pour argent comptant le nombre indiqué par le "ministère de la santé de Gaza", contrôlé par le Hamas, et que nous fassions remarquer qu'il ne fait aucune distinction entre les décès de civils et de combattants, il est clair qu'il y a eu de nombreuses victimes civiles. Comment pourrait-il en être autrement, puisque tout le modus operandi du Hamas en dépend ? Cependant, gonfler les chiffres de cette manière rappelle les tactiques utilisées par le régime de Saddam Hussein dans les années 1990, qui prétendait que les sanctions imposées à l'Irak pendant cette période avaient entraîné la mort de 500 000 enfants. Un article publié en 2017 dans BMJ Global Health a conclu qu'il s'agissait d'une "fiction remarquable" et d'une "fraude mondiale" ?
The Lancet doit à tous ses lecteurs de préciser sans ambiguïté que la lettre qu'il a publiée ne représente pas les opinions de la revue, qu'elle n'a pas fait l'objet d'un examen par les pairs et qu'elle n'est rien d'autre qu'une conjecture. Toute autre attitude soulèvera de sérieuses questions quant à ses normes professionnelles et portera gravement atteinte à la réputation mondiale du Lancet en tant que publication faisant autorité et sur laquelle les praticiens et les scientifiques peuvent compter.
Je vous prie d'agréer, Monsieur le Président, l'expression de mes salutations distinguées,
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